Le prieuré Saint Cosme, ancien patron de la paroisse rebaptisé église Saint Martin.
Au X et XI ième siècle, l’église de Veilleins dépendait du prieuré Sait-Cosme-les-Tours. C’est à dire que c’est le doyen du prieuré Saint-Cosme qui nomma les curés de la paroisse jusqu’à la révolution.
Ce sont donc tout naturellement qu’à la fin du XI ième siècle, les chanoines de Saint-Cosme, installèrent un prieuré à Veilleins, et qui reconstruirent l’église Saint-Martin au début du XIIième.
En 1742, ce prieuré fut réuni à la fabrique de Saint-Martin de TOURS.
Pour accéder à cette église, il vous faut traverser le cimetière. Vous pouvez observer au passage un socle en pierre de la fin du XV ième siècle qui supporte la croix du cimetière.
La porte principale et l’église du début du XII ième siècle.
La partie visible la plus ancienne est sans aucun doute la porte principale.
Il s’agit d’une porte en plein-cintre composé de deux archivoltes, l’une simple, l’autre moulurée d’un double tore et retombant sur deux colonnettes à chapiteau sculpté de motifs végétaux stylisés et à base empattée aux coins décorés de griffes.
Ce portail appartient au début du XII ième siècle comme le gros œuvre de l’église qui a un plan plus simple : une nef rectangulaire suivie d’un chœur à chevet plat. Les hauts des murs latéraux de cette église romane, ayant été abaissés, les plus anciennes petites baies romanes de ces murs ont disparues.
Tréfontaines
Tréfontaines (c’est-à-dire « Trois Fontaines ») était une seigneurie ayant appartenu au XVIIe siècle à la famille Dulac (ou Du Lac). En 1704, Charles Dulac, chevalier seigneur de Tréfontaines, gendarme de la garde du Roi demeurant à Paris, vend à Etienne Gitton, écuyer seigneur de Montgiron et du Puiseaux les fiefs et seigneuries de Tréfontaines et de Mongault comportant une dizaine de métairies.
D’origine médiévale, le lieu seigneurial de Tréfontaines à une forme carrée de 60 mètres de longueur sur 55 de largeur. Les douves sont larges de 9 mètres.
Actuellement, Tréfontaines se présente comme un ensemble de trois corps de bâtiments de briques à couvertures de tuiles datant du milieu du XIXe siècle, fermant la cour sur trois côtés. La partie supérieure de toutes les ouvertures est formée d’un demi-cercle de briques. A droite, un hangar de colombage et torchis peut dater du XVIIIe siècle.
Les bâtiments sont surmontés d’un grenier à claires-voies sur toute leur longueur, particulièrement rare en Sologne.
La Forge
La maison dite « La Forge » est une construction à pans de bois tout à fait caractéristique du bâti traditionnel solognot. La façade centrale montre un assemblage construit sur le principe de « la crois de Saint André » caractéristique des maisons à étages, alors que les deux extensions latérales sont montées suivant le système « grille ».
Le remplissage primitif en torchis a été pour l’essentiel refait en briques. Le sous murage maçonné comprend des éléments de silex, calcaire de Beauce et briques. Le chaînage d’angle à gauche est constitué de pierre de taille en calcaire de Beauce.
Le corps principal serait du XVIIième siècle alors que les adjonctions latérales du XVIIIième.
Le 29 décembre 1544, l’original signé du dit SAUGER notaire, d’un partage passé entre Bastien BERRUGES pour les deux tiers parties d’une part, et Christophe GOUARD, son fils, et Denise BERRUGES sa femme, pour une tierce partie d’autre part, à cause de la succession d’Annet BERRUGES leurs père, de la maison et héritage dépendant du dit bourg de Veilleins, autrement nommée « La Croix Blanche »
Le 11 mars 1632, l’original en parchemin signé GERBELLANT, notaire à Mur, d’une vente faite par Jouin MICHELET et Jeanne RAINOU sa femme au profit de Charles GITTON, d’une chambre basse de maison en laquelle il y a cheminée, …., le tout en un tenant, assis au bourg de Veilleins, appelé aussi « Le logis du Cheval Blanc », …
Le 3 juillet 1632, l’original en parchemin d’une vente faite par le dit Charles GITTON, seigneur de Puiseaux et de Montgiron, au profit de Jean Guyot, prêtre prieur et curé de Veilleins, de la moitié divise d’une maison ou anciennement était pendue pour enseigne : « Le cheval Blanc » assise au bourg de Veilleins avec pareille portion de toit à procs qui dépend d’icelle maison et la totalité du toit à bêtes proche du dit logis.
En 1736, dans un acte notarié, il est fait état de « l’Hostellerie de la Croix Blanche » lors d’une offre de terres labourables
Aujourd’hui cette demeure, qui a été entièrement restaurée en respectant la nature des matériaux de construction de l’époque : bois, torchis et briques ainsi que les petites baies en vitrail, nous donne un aperçu de ce que pouvait être son aspect original.
Patrimoine cinématographique
Monsieur Edmond VIALLARET et de son épouse ont occupés les responsabilités d’instituteur et de secrétaire de mairie pendant plusieurs année à Veilleins. Passionné de cinéma monsieur VIALLARET filmait les événements quotidien sur la commune avec une caméra super 8. Pour faire partager ces moments inoubliables, monsieur VIALLARET à donc numérisé une partie de sa vidéothèque et celles de monsieur Gaston LANCELIN dont voici quelques thèmes.
1970 : A l’école de Veilleins
1970 : Travaux à Veilleins
1970 : Mariage à Veilleins
1970 : Enterrement à Veilleins
1968 : Fenaisons